Trail Nocturne de la Vallée du Lambon - Thorigné (79) - 3 novembre 2012

Le petit bonheur de début novembre !!!...

Il faudrait au minimum que j’ai une guibole dans le plâtre pour ne pas aller participer au Trail Nocturne de la Vallée du Lambon. C’est à chaque fois (la 4^ème sur 5 éditions !) un bon moment de course partagé.

Le tracé est pratiquement le même que les précédentes éditions sauf un assez long passage en début de course où nous avons été déviés à cause de la traversée de rivière en crue bien trop dangereuse de nuit (…). Toujours aussi escarpé par endroit, nous avons dû évoluer la plupart du temps sur des sentiers devenus de véritables petits torrents à cause des pluies incessantes des dernières semaines. C’est donc, en montée, en descente ou en fond de vallon, plus de cinquante pour cent du trajet que nous passons les pieds dans l’eau ! Je me suis régalé à dévaler les pentes dans ces conditions. Sans doute que bien moins que la majorité des coureurs je crains ce type de terrain qui ne me ralenti pas le moins du monde.

Après un départ sage me situant en fin de premier tiers du peloton, je commence sans trop modifier ma vitesse à dépasser petit à petit les uns et les autres. Quand un signaleur m’annonce 32^ème à 7km de l’arrivée, ça me rebooste et me motive à continuer ma remontée, et je compte (non, je dé-compte) 31, 30, 27, … au pied de la dernière montée : 25, houa ! Pour un gars qui n’a pas vraiment travaillé correctement sa vitesse ces temps-ci, je m’en sort pas trop mal. 141 au départ et je vais finir dans les 25 ! ça me redonne encore la pèche, et il va la falloir parce que le gaillard que j’ai déposé au pied de la dernière patate n’a pas l’air de vouloir en rester là, j’ai l’impression que sa lampe frontale éclaire mes mollets !? Pas question de finir au sprint, donc j’en remets une bonne couche pour essayer de creuser un peu, j’y parviens sans vraiment pouvoir me mettre à l’abri d’un coup de pompe, il faut maintenir l’effort jusqu’au terme de l’épreuve.

Dans un tel final, nous doublons un concurrent au bout du rouleau, et me voila 24^ème sur les 141 classés (aucun abandon) et même si mon chrono est de cinq minutes supérieur à l’an passé (avec 2h25’44’’ cette année ! ... les bouchons sur le pont de singe et dans le monotrace boueusement inondé peu après le départ), j’ai gagné quinze places au scratch et même que je suis sur le podium (oui, oui, oui !) 3^ème V2, ça a parfois (mais faut pas généraliser !) du bon de vieillir.

Vivement novembre 2013 pour revenir courir les « coteaux » du sud Deux-Sèvrien.

Comments

[philippe]

Bravo Thierry, belle course dans la gadoue, dans une autre vie tu as du être sanglier. Prends soin de toi A+

[thierry]

merci Philippe, et bravo à toi aussi pour "les hospitaliers".


pour le sanglier, c'est possible, je fréfère largement courir à travers bois, plaines et montagnes plutôt que les pistes ou trottoirs urbains...


à bientôt